Dans son « Plan métropolitain de développement de l’économie sociale et solidaire 2015-2020 », la Métropole Européenne de Lille (MEL) fixe comme action la « Définition des conditions de mise en œuvre d’une monnaie locale complémentaire à l’échelle de la MEL ». Cette volonté avait fait l’objet depuis plusieurs années de travaux préparatoires à l’échelle du territoire métropolitain.
En mars 2017, la MEL décide de lancer une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage » pour l’aider dans la démarche, puis en mai 2017, la MEL a mis en place un « Comité partenarial Métropolitain de la Monnaie Locale Complémentaire » (COPAR) ayant pour objectif de piloter de manière partenariale l’AMO.
Ce COPAR est composé de trois collèges (collectivités, entreprises, citoyens).
Elle y a associé des parties prenantes du territoire, en étroite collaboration avec l’association des Acteurs pour une économie solidaire (APES) et d’autres collectivités voisines intéressées. Aujourd’hui, l’enjeu pour la MEL est de s’assurer que les conditions économiques, politiques et partenariales sont favorables à la mise en œuvre, au succès, et à la pérennisation d’une monnaie propre. Il ressort des travaux menés que la nouvelle monnaie devra être un outil au service des coopérations et du développement économique du territoire, et non une fin en soi. Par ailleurs, en gardant à l’esprit les raisons de l’échec des initiatives passées, la nouvelle monnaie devra être adaptée et adaptable aux enjeux d’une métropole en évolution.